Meaux ► Trains : Le pays de Meaux demande des efforts à la SNCF

Trains courts, wagons fumeurs, rames non chauffées, retards, insécurité, manque de trains directs, fermeture du guichet grandes lignes, accessibilité : les sujets de mécontentement ne manquent pas quant aux transports ferroviaires entre le Pays de Meaux et Paris.

Les habitants de Meaux et de son agglomération sont nombreux à relayer leur exaspération auprès de leurs élus locaux, eux aussi clients réguliers ou occasionnels de la SNCF. "L’action de la SNCF ne doit pas se réduire à des rustines ! " clament dans un même ensemble les usagers.

Un seul sentiment traverse les Meldois et les élus de la Ville et du Pays de Meaux face à l’offre en gare de Meaux : l’exaspération. Ainsi, et bien que les décisions relèvent avant tout de la SNCF et du STIF, Jean-François Copé, maire de Meaux et président du Pays de Meaux, Artur Jorge Bras, adjoint au maire délégué aux Transports, et Jean-Michel Morer, vice-président chargé du Transport, de la Voirie et des Parcs de stationnement, s'emparent du sujet pour obtenir les améliorations légitimement attendues par les usagers des transports. Ils indiquent : "Le nombre de passagers augmente et le service se dégrade. La SNCF doit entreprendre une action de fond". Courriers réguliers, rendez-vous et installation d’un comité de pilotage avec la SNCF ont rythmé ces derniers mois afin d’alerter la SNCF sur l’urgence de la situation et de l’aider à trouver des solutions. Différentes propositions d’amélioration ont été avancées la semaine dernière par Isabelle Delobel, directrice régionale du Transilien Paris Est. Par ailleurs le syndicat des transports d’Ile de France (STIF) a aussi demandé à la SNCF de Paris Est des explications sur la dégradation de l’offre de la ligne P (Paris Est – Meaux).

Cependant, les réponses obtenues ne sont absolument pas à la hauteur des attentes. Elles donnent bien plus l’impression d’être des rustines provisoires plutôt que des solutions sérieuses à un trafic qui s’est accru de près de 30% en 10 ans. La SNCF semble même parfois totalement déconnectée de la réalité. Les priorités sont pourtant claires pour assurer une offre de transport convenable et respecter le contrat passé avec le STIF : "régularité au quotidien et développement de l’offre", insistent les élus du Pays de Meaux.

Les élus de Meaux continuent de se mobiliser pour une offre de transport régulière, de qualité et accessible à tous.

Jean-François Copé réunira la SNCF et le STIF et rencontrera Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, au début du mois de mars.

Saâcy-sur-Marne ► Fiesta sur les rails !

Cinq jeunes ont bien failli passer sous un train ce matin, samedi 15 août à Saâcy-sur-Marne, car c'est sur les rails qu'ils ont fini la soirée, pour ne pas dire la fiesta. Il était 5 heures quand le conducteur d'une Ford Fiesta, âgé de 19 ans, a perdu le contrôle de son véhicule, avenue du Général Leclerc. Sans doute l'alcool qu'il avait bu avant de conduire a-t-il aidé au dérapage... Chargé de 0, 86 g d'alcool dans le sang et de quatre passagers, le conducteur est venu percuter un poteau SNCF et la voiture a terminé sa course sur les voies ferrées. Impossible de la faire redémarrer, elle restait bloquée là.

Grosse frayeur pour les occupants qui sont heureusement sortis indemnes du choc et se sont extirpés de la voiture vite fait de peur qu'un train n'arrive. Les gendarmes alertés ont fait bloquer la circulation ferroviaire qui par chance, à cette heure matinale, est loin d'être dense.

Dans son élan, la Ford a cassé la barrière du passage à niveau. Sur la ligne, deux trains ont été retardés, le temps de déplacer la Fiesta.

Le conducteur en infraction a fini "la fête" chez les gendarmes qui lui ont "proposé" une cellule pour quelques heures de garde à vue. Le jeune homme sera convoqué ultérieurement pour s'expliquer devant le tribunal.

RER ► Cinq adolescentes se couchent sur les rails

Cinq adolescentes ont joué avec leur vie, mardi 28 avril.

Elles se sont couchées sur les rails de la ligne E du RER, à hauteur d’Ozoir-la-Ferrière et se sont prises en photo avec leurs téléphone portable, mode selfie. D’après les autorités, les cinq filles, âgées d’une quinzaine d’années, ont bravé le destin sur le passage à niveau qui traverse la départementale à la sortie de la ville.

C’est par des riverains, atterés mais qui ont eu le bon réflexe, que la SNCF a été prévenue. Par mesure de sécurité, la société a obligé six des trains qui devaient passer par cet itinéraire, à ralentir, occasionnant du même fait jusqu'à une heure et demi de retard pour certains des voyageurs.

Les cinq ados ont été interpellées par la police ferroviaire et confiées aux policiers du commissariat de Pontault-Combault. Elles ont été remises en liberté dans la soirée et une convocation devant le juge leur sera délivrée ultérieurement. La SNCF a déposé plainte.

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